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Maestro : Petit cheval d'amazone
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Maestro : Petit cheval d'amazone
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1 juin 2009

Je ferai po ça tous les jours !

week_e22

Le réveil sonne tôt, trop tôt quand la veille on a un peu fait la fête. Mes bras carbonisés se réveillent en même temps que moi et ils me loupent pas ! Mes deux rotis sont boursoufflés et purulents ... youpi mais qui voilà, mon allergie au soleil ! Joie intense dans mon coeur, le jour d'une démo amazone franchement c'est balot ! Ceci dit cela simplifie les choses, avant-hier encore j'hésitais entre deux tenues, là le choix se fait d'office : j'opte pour la chemise à manches longues qui protège du soleil ... et des regards ! Le bronzage agricole ne fait pas partie des standarts de l'élégance greluchienne donc "Cachez ces jambonneaux que je ne saurai voir trés Chère !".

Greluches débarbouillées, tenues prêtes, selles et matériel divers chargé dans le coffre du katkat, nous filons à la pension. Pendant que Liti va chercher les chevaux au pré, je pars avec Greg déposer la voiture au château. Voyage n°1 terminé. Retour à la pension, nous briquons les cocos pendant que l'homme fort va chercher barres et chandeliers dans la carrière et les met dans le camion. Hop voyage n°2, le matériel "sautant" rejoint la voiture et, au passage, nous montons un paddock pour les cocos. Re-retour à la pension, sellage des chevaux en mode "califourcheuses" et nous voilà parties pour une petite heure de balade direction, encore une fois, le château en croisant trés fort les doigts pour que ce petit tour permette au lardon d'évacuer son trop plein d'énergie.

Pendant que les chevaux s'empiffrent dans leur paddock provisoire ("Faites que Bouchon ne voit pas qu'il n'y a pas le jus ..."), nous partons faire les derniers repérages et installer l'obstacle qui marquera le début et la fin de la démo. Le temps passe, on grignote, un petit tour discret avec les chevaux en main pour leur montrer que, même s'ils sentent fort, les fromages des Pyrénées et autres parasols ne sont pas cocophages et puis vient le temps de nous préparer.

Premier défi, trouver où attacher les chevaux sans risque. Second défi, seller les chevaux sans prendre une suée. Troisième défi, réussir à s'habiller sans froisser ou tâcher nos tenues. Enfin, se mettre en selle sur des cocos frétillants en croisant trés fort les doigts pour qu'ils ne nous prennent pas la main dans la grande allée où nous avons l'habitude de galoper à fond les manettes ... c'est dangereux les habitudes parfois !

Voilà, c'est l'heure ! Sourire politiquement correct vissé sur le visage nous voilà parties à l'assaut de notre public, plus interessé il faut bien le dire par la perspective des trois "P" (pain, pâté, pinard) que de voir parader des greluches en jupons ... quoi que ... mirâcle de mirâcle ... au milieu des afficionados du jus de raisin fermenté nous attendent quatres spectatrices ayant fait le déplacement uniquement pour voir des amazones, na !

Hop saut de la barre (avec abord légèrement ondulant du lardon), blabla sur l'histoire et le "comment ça marche" de la monte en amazone et hop on repart queues en panache ressauter notre barrounette et disparaître au bout de l'allée. Dix minutes sous un soleil de plomb en espérant que mon teint n'a pas viré du même rouge flamboyant que ma chemise ! Et dans tout ça un lardon qui s'est comporté comme un chef pour sa première prestation publique de cheval de greluche.

Dans les coulisses, déssellage et retour au paddock pour les cocos, changement de tenue pour les greluches, rangement du matériel, ressellage des cocos en mode "cali", retour à la pension à cheval, soins aux cocos, voyage de récupération du katkat, rangement du matériel et, ENFIN, retour à la maison lessivée comme une vieille chaussette ! Pfiouuuu ! J'ferai po ça tous les jours moi !

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