Là où tu vas j'irai ...
Au milieu des petits bobos, inquiétudes, prises de tête en tous genres, il y a aussi des gros moments de bonheur distribués selon le bon vouloir de sa Majesté Bouchon pour entretenir le moral de sa Moman. Pourtant la première séance de longe après nos déboires n’a pas été idyllique … quoi que … on va dire que le lardon était plus qu’enthousiaste ce soir.
La détente au pas fut inexistante, po eu le temps … missile sol-sol en orbite autour de la greluche dés qu’il a eu l’autorisation de partir. Et vas-y que je trotte « vent du cul », tout content de montrer que le pied se porte beaucoup mieux. Et moi d’attendre que Môssieur daigne enfin se souvenir qu’en théorie c’est la deux-pattes qui décide de l’allure et des choses à faire. Bon, au final, il ne s’en est souvenu que quand je lui demandais l’arrêt pour changer de sens, maigre consolation.
Fin de la séance « je tourne en bourrique ma greluche attitrée », je défais la longe et puis … parfois on a une intuition, l’intuition que ce soir justement c’est le moment de passer une étape. Alors on marche, on court, on s’arrête, on repart, on recule … et magie de l’instant, alors que la carrière est grande ouverte et qu’il n’y a plus de longe qui nous relie, le lardon se prête au jeu et calque ses déplacements sur les miens. Précieux moment de sérénité partagée, « Là où tu vas je vais de mon plein gré » … et je me surprends à croire que peut être un jour … il acceptera de me suivre jusque dans son van … A chaque jour son étape est aujourd’hui elle était importante.