Back in sidesaddle !!!

8 mois !!! Presque une grossesse ! 8 mois que je ne suis pas montée en amazone, 8 mois que l'aventure de la restauration de ma selle ancienne a commencée, 4 mois qu'elle est revenue de chez le sellier et que je la regarde sans pouvoir y poser mes fesses dessus. C'est comme avoir un gateau au chocolat sous le nez et de ne pas pouvoir y goûter ! C'est inhumain !!! Ma merveille, mon Précieux, la selle de ma vie, le cuir commence à s'user à force de la caresser en lui sussurant à la fourche "Un jour tu verras nous chevaucherons ensemble ma Belle".

Bouchon n'est pas prêt encore à être "cheval de dame" mais je ne pouvais plus rester là à baver avec amour sur son siege en cuir retourné. Alors j'ai craqué : je me suis offert une heure de reprise pour pouvoir enfin tester ma selle. Le comble quand on y pense !!! Inutile de vous dire que je piaffais d'impatience depuis plusieurs jours et la question hautement importante du "Comment vais je pouvoir m'habiller" occupait une bonne partie de mes pensées. "Greluche" vous avez dit ?

Me revoilà donc au club de mes débuts de greluche, il y a de cela quelques petites années et oh joie j'y retrouve celle qui m'a initiée aux joies des courbatures abdominales et du bleu à la cuisse : Equinoxe, gentil hamster mitigé cochon d'inde, le dos comme une table et l'énergie d'un ver de terre léthargique sous le capot ! Le premier défi va être de taille : trouver une sangle qui va au navire couleur charbon ! La dame est ronde et mes sanglons hauts placés. J'ai vu le moment où j'allais faire ma reprise à califourchon à défaut d'une ceinture à la bonne taille.

Enfin ça y est !!! Me voilà en selle, rhaaa comme le siège en gel est doux à mon popotin délicat, c'est un véritable bonheur de se retrouver enfin dans les fourches. Par contre, je me retrouve un peu démunie pour retrouver les boutons : 11 ans à monter toujours le même cheval formé par mes soins à mes propres boutons + 8 mois d'interruption = une amazone qui fait de la mayonnaise comme une débutante. Gros moments de solitude en pagaille le temps que les repères se remettent en place. Ensuite que du bonheur jusqu'à ce que mon dos recommence à tirer la sonnette d'alarme ... il faut que je finisse par me rendre à l'évidence que je ne peux pas être totalement réparée en une semaine.

Il me tarde d'enfin pouvoir poser ma selle (et mon royal fessier avec tant qu'à faire) sur Maestro, encore un peu de patience, il y a encore du travail avant de le mettre enfin dans les fourches !