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Maestro : Petit cheval d'amazone
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6 octobre 2008

En mode "Sucette"

La question du jour : "Je monte ou je longe ?". Horrible dilemne ! Flemme or not flemme de hisser mon royal popotin sur le dos du lardon ? Une aprés-midi de réflexion plus tard (il faut au moins ça !), c'est la longe qui remporte les suffrages et il faut croire que c'est la divine providence qui m'a soufflé cette bonne idée.

A peine arrivés dans le bac à sable que le lardon s'offre le plus gros coup de stress qu'il n'ait jamais eu depuis que je l'ai (en dehors des épisodes Vanator évidement). Les petons ancrés bien profondément dans le sable, il fixe l'autre côté de la route ... mais quoi ?! J'ai beau chercher je ne vois rien de nouveau au paysage habituel : les vaches sont à leur place, les biquettes empestent l'air ambiant, rien de particulier par rapport à d'habitude mais pourtant, oui pourtant, le lardon lui a senti quelque chose qui ne lui revient pas. Les yeux roulent, les naseaux ronflent, et voilà Mister Lardon en mode "Sucette". Note à moi-même : mon pouney a des capacités inexploitées dans les allongements au trot !

J'ai beau chercher je ne vois aucun monstre tapis derrière les buissons. Que faire alors face à un Bouchon clairement en stress ? C'est terrible comme dans ce genre de situation on a peur de faire le mauvais choix tactique. Deux solutions : oublier la séance de longe et rentrer à l'écurie ou faire comme s'il n'y avait rien de particulier et poursuivre le boulot. J'opte pour la seconde solution pour ne pas risquer voir le loupiot assimiler "J'ai peur" à "Courage fuyons !" tout en allégeant le programme du jour.

Faisant contre mauvaise fortune, bon coeur, le lardon travaille du mieux qu'il peut, prenant sur lui au maximum. Le stress sort par tous les pores de la peau. J'entrecoupe les mini-exercices de pauses réconfort que le lardon vient chercher tout contre moi, la tête dans mes mains. De ce côté-là, je ne peux que me réjouir de voir que Bouchon a fini par assimiler ma présence à la sécurité et au réconfort. Jour aprés jour, notre relation se renforce et c'est dans des moments extrêmes comme cela que je peux le vérifier.

Pas de doute ce n'est pas du cinema, malgré une séance trés allégée il sort de là trempé et fumant chose qui ne nous est jusqu'à présent jamais arrivé même aprés de grosses séances. L'inquiétude ne l'a pas lâché une seule seconde et je finis par soupçonner une odeur de bête morte d'en être la cause. La brume colonise peu à peu le pré, aucune chance de faire sécher le lardon dans le bac à sable alors c'est dans les vignes que nous partons marcher en quête de sérénité.

Séance mémorable dont je ne retiendrai qu'une chose : même en stress intense, pas une seule fois le lardon n'a tenté de me quitter. Il semble que je sois devenu son référent et cela m'ouvre un horizon optimiste quant à la suite de notre "Vanator Therapy". Je vois d'ici venir la blague : obligée de voyager avec lui dans la boîte pour le réconforter ... reste à savoir qui alors sera au volant ?!

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