A nos actes manqués

Ra-plat-plat ! Voilà l'état de la greluche avant même de descendre de la voiture ... ajoutons la randonnée à pied dans le grand pré pour aller chercher Bouchon qui est bien entendu touuuuuuuut au fond, le pansage, l'habillage et on obtient un trés beau couple lardon-greluche plus mou qu'un carambar au soleil. Il était prévu de "bosser "un peu alors on se traine jusqu'à la carrière dans un état de motivation proche du zéro absolu.

Gnnnnnn installation du lardon devant le montoir, escalade plus que laborieuse du sus-cité montoir et, dans un effort sur-greluchien, atterissage de popotin dans la selle. Fin d'installation de la loque humaine par enfilage des étriers et ajustement approximatif des rênes avant demande de départ ... et là ... "La compagnie Air-Lardon vous souhaite la bienvenue sur son vol à direction fort probable du sable de la carrière si vous ne prenez pas la sage décision de descendre fissa, en vous remerciant de votre attention". Traitement de l'information par le dernier neurone encore en activité sous la bombe, évaluation des probabilités de catapultage en règle, et choix plus que raisonnable de descendre avant décollage de l'engin saboté. Option de second choix de bossouiller un peu à la longe histoire de ne pas rester sur un "échec".

Aprés analyse de la situation nous sommes en présence soit d'une réaction épidermique au changement de tapis (à pied il bosse nickel), soit du même problème que la dernière fois (côte coincée), en tous les cas il était évident que ce n'était aucunement de la mauvaise volonté mais bien l'expression d'un malaise. Bien gentil encore d'avoir pris soin de me prévenir avant. Demain retour au tapis habituel et on verra ce que cela donne ...