Le "planté de Zozo"

Aujourd'hui c'est fête ! Le temps daigne enfin être potable, nous allons pouvoir nous offrir une tite balade sous les rafales de vent. Chic chouette ! Seulement voilà, j'ai oublié la formule mathématique célébrissime qui dit que : jeune cheval en cours d'éducation et en pleine crise d'ado + phase de testage de la greluche enclenché + rafales de vent = Tchernobyl !

La balade va être jalonnée de grosses frayeurs à cause de ... de quoi déjà ... euh ... un brin d'herbe agressif, un caillou vénimeux, un escargot farceur ... A croire que toute la panoplie de la jungle "campanière" était de sortie et que bien-sûr elle en voulait à une seule et même personne : Zozo !

Dans de tels cas surtout bien inspirer, garder son calme le plus serein, résister à l'envie de manger Sieur Coco en saucisse-vinaigrette, rassurer, encourager, tenter de partager sa "zen-attitude" ... seulement voilà, y'en a un qui est loin d'être bête et qui mine de rien va peaufiner sa technique du "planté de Zozo" histoire de rendre chèvre sa pauvre deux-pattes fulminante au-dessus.

Qu'est ce donc que le "planté de Zozo" ? Et bien une technique consistant à se river au sol avec un soin tout particulier, telle une statue de marbre. A l'étage supérieur ça peut bouger, s'agiter, danser la lambada, grogner, hurler des noms d'oiseaux, rien n'y fera ... à part peut-être un treuil ... Excellent exemple de caractère de cochon, buté comme une mule et malin comme un singe, de quoi ouvrir un zoo à pas cher ! Que le lecteur se rassure, il y en a une qui a plus d'un tour dans son sac aussi (gniark !) et qui va trouver assez rapidement la parade : rendre le "planté" inconfortable en "rivant" la tête du jeune boutonneux à sa cuisse. Une seule solution pour retrouver la paix : enclencher le mouvement qui, oh miracle, libère de suite la tête !

La balade va ainsi être un vrai combat de tête de mules, c'est à celui ou celle qui aura le dernier mot ... la greluche sort victorieuse encore une fois, mais un peu "essorée" il faut bien l'admettre !