Bête à misère

Je le savais en déménageant que je m'exposais à une année de galères bouchonnesques, temps scientifiquement prouvé avant que Mossieur soit totalement acclimaté à sa nouvelle maison et lève le pied sur les bêtises. C'est écrit, c'est comme ça et je ne peux rien y faire sauf attendre les mauvaises surprises et les réparer du mieux que je peux. J'avoue je pensais avoir décroché le gros lot avec la fourmilière mais c'était sans compter sur l'imagination (ou la malchance) débordante du lardon ...

J'annonce donc qu'une fois de plus me voilà transformée en infirmière, cette fois pour une superbe balafre au postérieur gauche, d'une dizaine de centimètres environ et d'une profondeur d'une phalange de petit doigt par endroit ... oui, parce que quand Bouchon se blesse il le fait à fond ou pas du tout !!! J'aurai dû le rebaptiser Albator plutôt que Bouchon tient !

Voilà le top départ donc de soins bi-quotidiens avec, tant qu'à faire, l'expérimentation d'un mélange miel de thym/argile qui va désinfecter, cicatriser et protéger des mouches (ce qui n'empêche pas de bien nettoyer et désinfecter la plaie avec la Vétédine avant l'application de l'emplâtre). Y'a des jours j'vous jure, je rêve d'un cheval de bois ...